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Essai på franska

« Votre enfant nous appartient »

Une décision de justice cautionnée ou prise par les représentants de la justice suédoise ne peut être ni mauvaise ni immorale.
En dépit des conventions internationales, l’emprise de l’État suédois sur la vie privée des individus- et sur celle des enfants en particulier - ou sur la régulation des naissances, se manifeste toujours en pratique de multiples manières.
Les différentes allocutions des services sociaux et de l’Ombudsman, (proxène de la plèbe élu par le parlement), des enfants suédois sont très claires: Quand quelque individu obstiné refuse de rejoindre la collectivité, on lui fait calmement comprendre: votre enfant nous appartient, vous allez perdre vos droits d’éducateur ou de géniteur, vos descendants sont déjà dans le nouveau camp .
Madame Bossom-Nordboe, alors chef départemental à la Direction des écoles, l'exprima: "Il est inutile de construire l'individualité, parce qu'à moins que les gens n'apprennent à s'adapter à la société, ils seront malheureux. On ne met pas l'accent sur la liberté. À la place, nous parlons de la liberté d'abandonner la liberté. L'accent est mis sur la fonction sociale des enfants, et je ne nie pas que nous mettons en avant l'aspect collectif.-" Pour eux, l'individu est simplement engagé dans une histoire dont il ne peut être totalement indépendant. On entend dans l’histoire du grand inquisiteur des frères Karamazov de Dostojevskijs clamer l’écho de D-503 qui parle d’une d’une vieille légende du paradis :- « Le bonheur sans liberté ou la liberté sans le bonheur ».
En se retranchant sur sa position d’observateur Madame Lena Nyberg, Médiateur des enfants suédois, se restreint à présenter au gouvernement des propositions d’amendements de la législation suédoise et travaille pour que les autorités publiques, municipales et départementales fondent leur travail sur la Convention des droits de l´enfant. Le Médiateur des enfants n’exerce cependant aucune surveillance des autres autorités et la législation ne lui permet pas non plus d’intervenir dans des affaires particulières. Elle / Il vous recommendera de vous mettre en contact avec le Médiateur de justice (JO) qui lui est cencé exercer une surveillance des autres autorités publiques. Ce dernier pourra intervenir et s’occuper de l’affaire particulière si le dossier n’est pas prescript par le temps (deux années).
Vu le nombre excessif des plaintes en appel le dossier du plaintif passera à la lotterie.
Rappelant que le rôle de l’Ombudsman n'est pas d’assister le public mais de rapporter ses travaux en cours au gouvernement. Il est paradoxal que ce soit à lui de donner son avis sur ce que devrait faire le parlement (alors qu’il y a des millions de citoyens électeurs pour cela) au lieu d’intervenir à titre d'amiable compositeur dans les litiges entre l'administration et ses usagers.
Il est donc impardonnable de dire des sottises pareilles, car hors de son champ de compétence.
L’établissement totalitaire cache derrière ses murs de lamentations de ses médiateurs « Ombudmän » que surtout depuis 1974 le systême judiciaire est incontestablement politisé.
D'une certaine manière on peut considérer la manipulation devenue très fréquente dans les sociétés,dites démocratiques ou non.
Vestale du système et tel un arbitre de touche, la /le Médiateur des enfants suit les effets et le résultat des écatombes conjugales ou familiales en omettant volontairement de rapporter les causes des déchirements. C'est à dire faire perdurer une forme de non assistence à l’enfant en danger, ce surtout aux dépens de la famille. Ces ommissions ne pas sencées être releventes pour l’améliorationr des relations sociales et inter-personnelles dans la société de l’État providence le meilleur du monde. (L'éducation, la psychologie de la motivation relèveraient de cette catégorie de manipulation). On qualifie d'ailleurs parfois de manipulatrices des personnes qui montrent simplement une inhabituelle aptitude à convaincre, sans avoir pour autant des objectifs malveillants ou égoïstes. la démagogie est souvent une forme d’aliénation mentale.
Ces propos reflètent les mesures déjà prises en 1936 par les nazis et les stalinistes pour embrigader la jeunesse. Tous les enseignants doivent être membres de la ligue des enseignants et les cours sont préparés par des pédagogues architectes sociaux, lesquels tous semblent avoir hérité du manifeste de Alva Myrdal, qui sur certains points formulait d’une manière parfaitement explicite que la mise en place d'allocations familiales rendait indispensable l'augmentation des cas de stérilisation, ce afin d'éviter que l'aide de l'Etat n'encourage des naissances contraires à l'intérêt de la collectivité.
Tous les mouvements de jeunesse engagés publiquement et politiquement et non reconnus par l’établissement, sont soit ignorés soit interdits et violemment réprimés par la police.
Une décision d’un magistrat peut stipuler arbitrairement qu’un enfant pourra être retiré de la garde de ses parents si ces derniers ne l’élèvent pas selon une certaine doctrine nationale bien pensante et obéissante.


Le consensus ou la haine du conflit.

Parvenir à une position commune en forgeant une décision collective, tel est sans doute le réflexe professionnel, social et politique qui imprègne la vie suédoise. Ce réflexe, qui se prétend vieux de plusieurs siècles, est soi-disant remontant aux premières heures d’une vie communautaire des villages suédois.
La doctrine est d’écouter et respecter la/les minorité, c’est être efficace, car la majorité des suédois semble croire et considerer qu’imposer une décision à une minorité, c’est prendre le risque de voir cette minorité la rejeter plus tard et susciter des conflits encore plus difficiles à résoudre.

En vérité il convient d’approfondire les connaissances socionomiques de la génèse du model suédois imposé.
Lapons et autres anciennes minorités comme celle des gens du voyage lors appelés Tatares, n’avaient, de fait, pas vraiment reçu le respect du premier chef d’État social-démocrate, Hjalmar Branting, qui fut un des créateurs du premier institut de biologie raciale de l’Université d’Uppsala crée en 1922. (Il est important de rappeler que la motion qui fut inscrite par le social-démocrate Wilhem Björk avait reçu le support du représentant de la droite Arvid Lindman tout autant que celui du centre représenté lors par Nils Wohlin et des libéraux Jakob Pettersson, Raoul Hamilton et Knut Kjelberg etc).
Autres noms parmi ceux d’intellectuels des plus connus de Suède à l’époque , ceux d’Ellen Key, de Selma Lagerlöf, de Verner von Heidenstam (prix Nobel 1916) et du peintre suédois Anders Zorn, apportaient leur caution à une politique de la préservation hygiénique de la race, promulguée un peu plus tard en Suède par le couple Gunnar et Alva Myrdal. (Gunnar Myrdal fut lauréat au prix Nobel en sciences économiques en 1974 et Alva Myrdal recut le prix Nobel de la paix en 1982). À la tête de l’institut de biologie raciale trônait Svante Arrhenius, honoré lui aussi, du prix Nobel de chimie en 1903.
Il y a dans le cadre d'une pensée eugéniste, un lien direct entre les guerres et l'euthanasie. Ce n'est pas un hasard si les conseillers d’Adolf Hitler envisageaient l'euthanasie en 1935 ont attendu la guerre pour passer à l'action. Non seulement, les asiles devaient être "vidés" pour être transformés en hôpitaux militaires, mais selon les actuels partisants de l’eugénisme, la guerre faisait t tomber les "meilleurs" sur le champ de bataille - ceux de "bonne race" jeunes, en bonne santé et vigoureux, retenus par la conscription et n'ayant pas cherché à lui échapper, avant souvent qu'ils n'aient eu le temps de se reproduire, tandis qu'elle épargnait les "inférieurs" physiques et mentaux qui pouvaientt continuer à se reproduire à l'arrière du front. Cette "sélection sociale négative" constituait le plus grand danger de la guerre pour les eugénistes, d'où souvent leur pacifisme était biologiquement motivé comme par Alfred Ploetz le fondateur en 1905 et en Allemagne de « l’hygiène raciale / Gesellschaft fuer Rassenhygiene ». Lui aussi avait été proposé en 1936 comme Prix Nobel de la Paix par les eugénistes norvégiens et suédois suite a ses recherches et concours d’essais parrainés par l’industriel Alfred Krupp. - « Dans le cadre d'une pensée eugéniste, si la guerre ne peut être évitée, alors ce gâchis de "bon sang" sur les champs de bataille doit être "équilibré" par "l'augmentation du quota d'élimination" des "inférieurs" réfugiés à l'arrière [Ploetz en 1936, cité in Kühl 1995: 202]. »

Aujourd’hui en Suède l’individu est restreint et n'existe que dans l'horizon de la définition non plus d’un peuple mais d’une communauté composée den numéros anonymes non identitaires , ceci en n’accordant plus autant d’importance à la « race » mais corollairement plutôt à la reconnaissance du droit à la nationalité communautaire, à partir de laquelle se posent tous les problèmes politiques.

Entraînée dans les sillons réformés d’un passé mythique et quasiment occulte de type germano-nordique, la philosophie de l'authenticité, en Suède comme aujourd’hui en Europe, ne fait que creuser (en le cachant), le fossé traditionnel existant entre une sphère dite du salut de l’esprit et des vertus privés et la sphère se disant publique par le réel pouvoir dirigeant.
L’intolérance de l’établissement de démocratie indirecte suédois refuse de constater ouvertement que chacun, dans une communauté nouvellement fédérée de type social-démocrate, est impérativement assujetti. Tout comme le communisme s’est métamorphosé en fascisme, la social-démocratie s’est, elle, métamorphosée en « démocrature » inspirée des idées du fédéraliste américain John Adams, grand architecte de la guerre de sécession, qui affirmait que « l’idée que le peuple est le meilleur gardien de sa liberté n’est pas vraie. Il est le pire envisageable, il n’est pas un gardien du tout. Il ne peut ni agir, ni penser, ni vouloir ». Il est pourtant un fait reconnu depuis les plus anciennes républiques, que l’abus et l’excès (de démocratie) altèrent la liberté et les proclamations d’Adams ne font que confirmer que la démocratie fédéralisée n’est que le prétexte légitimateur de l’institution souveraine et opressive de « l’élite ». Cette élite dont l'instrument dérivé de l'expérience française de 1789 à 1815 qui fut le premier mouvement synarchiste réponsable des schismes politiques européens postérieurs aux deux dernieres gueres mondiales, dont les coups, portés tantôt du poing droit, tantôt du poing gauche, veinrent frapper en même temps les victimes des deux côtés opposés.

On peut se demander quels ont été, entre les deux grandes dernières guerres, les clubs et les lieux de rencontres des grands architectes de l’Europe sociale, qui ont philosophé en rond – depuis la révolution française, comme Rosenberg, le « théoricien du nazisme »; Heidegger, qui comme son ami intime Eugen Fischer, lequel fut en effet l’un des principaux organisateurs de l’euthanasie des malades mentaux sous Hitler, ne cessera d’être en accord avec le reste de la hiérarchie nazie.
Ce que visait Heidegger, tout comme Fischer à un niveau plus général, c’était « l’hygiène raciale » et la germanisation de l’Europe, comme il le dit très clairement dans un de ses textes. Il est toujours très étonnant de constater que, dans les grands mouvements qui ont déchiré l’Europe et la Russie depuis le début du XX ème siècle, ce sont de petits hommes et femmes paradoxaux qui ayant lut et difigurée l’oeuvre de Nietzsche un peu trop rapidement, ont dans un but tout autre que celui de l’idéologie qu’ils propageaient, distribué le poison intellectuel dans l’esprit des masses.
L'impératif du moment, en 1931, pour ces philosophes et sociologues autodéclarés, était précisément de saisir la dimension politique qui consiste à construire l'homme (bête blonde) en fonction de son peuple d’appartenance (trait distinctif), d’où l'importance de la nationalité (Volkstum). De ce dernier on retiendra le préfixe néo-allemand (neudeutsch) que viendra épouser le « Folkhemmet » de Tage Erlander, Père de la nation suédoise (« Land fader »).

Dans l’eugénisme scandinave (déclaré « volontaire »), lequel pour le « bien être du foyer national » ( folkhemmet ) fut mis en euvre par les architectes de l’hygiène de la race suédoise Gunnar et Alva Myrdal et appliqué sur plus de 100 000 sujets (dont 65 000 d’entre eux seront stérilisés), que l’Institut développera ses expériences sociales. Tout cela bien sûr au nom du parlementarisme, lequel une fois de plus s’avérait n’être qu’une forme de démocratie néo-élitiste, bourgeoise et, oh combien, déjà vue.

Schizophrène du vieil idéal socialiste la métapolitique des social démocrates se situe en dehors et au-dessus de la politique « politicienne », laquelle – aux yeux de ses promoteurs – est devenue théâtrale et ne constitue plus le lieu de la politique. Sa stratégie métapolitique vise à diffuser une conception du monde de sorte que les valeurs de cette dernière acquièrent dans l'histoire une portée et produisent un impact à long terme.
Cette stratégie est associable avec l'ambition de détenir le pouvoir, d'« être dans » le pouvoir. Se voulant polyvalente, la métapolitique social-démocrate est demi-soeur de celle de l’union de droite qui doit aussi s'adresser aux décideurs, aux médiateurs, aux diffuseurs de tous les courants de pensée, auxquels elle ne dévoile pas forcément l'ensemble de son discours. La métapolitique social démocrate diffuse aussi bien une sensibilité démagogue qu'une doctrine ; elle se fait culturelle ou idéologique selon les circonstances.

Parmi beaucoup d’autres, dans une affaire survenue entre la France et la Suède, un couple de suédois, qui avait en effet refusé d’accepter de se soumettre à une décision para-étatique illégale, fut déchiré par un jugement en trois lignes et par défaut accordant la garde unique au parent du genre féminin, lequel par son retour en Suède, et suite à diverse pressions et menaces, avait abdiqué. Le jugement des gardiens de l’ordre établi donnait arbitrairement par défaut la garde unique et immédiate à la mère, arguant qu’elle était meilleure éducatrice que le père, ceci sans enquête préliminaire des services sociaux et sans le moindre débat contradictoire. Le tout « pour le bien de l’enfant », lequel sinon risquait de devenir l’héritier non plus d’un adversaire mais d’un ennemi de l’établissement.

Conformément aux définitions retenues ci-dessus, différents types de manipulateurs politiques pourraient être distingués; ceux qui utilisent les autres, sans remords, dans un but narcissique, de pouvoir, ou par malveillance pour cacher des escroquerie d’ordre commerciales. Ils peuvent s'appuyer sur le mensonge et ou la séduction, voire sur la contrainte par les dénis d’une justice controllée, la menace ou la force, ou encore en déstabilisant leurs victimes par la double contrainte de la manipulation psychique et l’ostracisme, devenu « exclusion » . Ces abus de pouvoirs peuvent être un des outils employés par l’établissement manipulateur et sous certaines formes une torture exercée d’une manière quasiment anonyme et silencieuse sur la victime isolée qui souvent est aussi l’enfant, héritié des conflits.
La « victime » souvent déjà fragilisée est susceptible de se sentir plus facilement coupable de quelque chose. Une « bonne victime » prend facilement sur elle la responsabilité du comportement du manipulateur et accepte les accusations en venant. Elle est sensible au jugement des autres ou essaye de nuire le moins possible souvent par sa résignation.
Une « mauvaise victime » se bat pour ses convictions et ses droits dans une arène désertée par un public indifférent. On n’épargnera pas à la « mauvaise victime » de patauger durant des années dans l'inutile boue de procès en séparation de corps et des biens. De plus le Folkbokföring « véritable phare du recenssement » pourat exercer quelques cisaillements discrets sur l’intégrité de l’individu retissant en effacant ou rejetant toute forme d’information nécéssaire á la préservation de ses bien ou de ses droits. Ces métodes sont celles des Kapos modernes
L’étatisation corps et âme de l’enfant soulève conséquemment une autre question, à savoir non plus celle, classique, de la légitimité du concubin (devenu exogène), mais bien celle de sa pertinence. Il ne manque plus que de rétablir, comme en Allemagne en 1935, les « dix commandements », lesquels alors visaient la pureté corporelle et l’hygiène de la race, et les réenforcer à l’aide de critères plus performants, tel la salubrité (mentale, politique et spirituelle) du choix d’un mari ou d’une épouse.
Les exemples des déchirements de couples sont légion en Suède, où les divorces depuis le début des années 1990 sont de l’ordre de 55 000 par ans. Cette statistique, étendue sur une géneration, représente 1 375 000 futurs travailleurs dociles et passivisés, lesquels, se reconnaissant mutuellement dans l’État providence, seront persuadés en être les piliers souverains. L’établissement suédois, qui n’est pas défenseur des vertus du nucléus familial, en tirera bien, au travers de sa « démocrature bienveillante », tous les avantages.
L' « infantilisation » sociale, résultat direct de l'éducation d'État dans les institutions sociales, publiques, et familiales, est la condition nécessaire de la consommation marchande tant des biens que des relations humaines. Elle prépare aussi au règne même du travail qui la détermine. Cette « infantili¬sation » n'est d'ailleurs pas seulement réduction à l'état d'enfance, elle est surtout refus de l'enfance et de sa potentialité créative. La permanence de cette infantilisation chez les individus se traduit d'ailleurs par les diverses formes du refus de l'enfance. Physique d'abord par le refus « conscient » de procréer, psychi¬que ensuite par la réduction de l'enfant à un objet propre à être valorisé ou à subir l'oppression.

Impossible de comprendre l’adhésion à l’État providence sacralisé sans prendre en considération la pérennité de la pensée luthérienne dans les réflexes culturels suédois. La religion de Martin Luther a d’abord été un puissant facteur d’homogénéité religieuse, ethnique et sociale, qui a perduré jusqu’à la fin du XX ème siècle. Au delà des caricatures, la tradition luthérienne a produit en Suède une forte culture du travail qui bannit l’oisiveté, une culture de l’austérité et de la discrétion dans les rapports à l’argent, un culte de la simplicité dans la consommation privée, une culture du sérieux et de la gravité enfin dans le traitement des affaires de la communauté. Ces habitudes culturelles, qui se sont sédimentées depuis près de cinq siècles et sans rupture parmi l’immense majorité des habitants de la Suède, laissent encore des traces profondes dans les comportements politiques et sociaux d’aujourd’hui.
Les social-démocrates (nouvelle caste de la Suède) ont su accueillir ce triple héritage, véritable synarchie d’une civilisation moderne prise en proie aux désordres multiculturels, qui devenu le socle de l’idéal vertueux supportant l’État providence sorti des ténèbers : la nouvelle monarchie centralisée mue dans le rôle dirigeant du Parti, la participation politique ancienne du peuple mue dans le grand mouvement populaire marxiste du travail « libérateur », et la tradition luthérienne.
Les social-démocrates n’ont bien sur jamais développé aucun rêve d’appropriation collective des moyens de production. Un accord explicite entre les syndicats, le grand patronat et le parti social-démocrate, reste aussi le socle du système. Ce mécanisme formalisé, d’abord en 1906 puis en 1938 (à la conférence de Saltsjöbaden), vise depuis lors à éviter les conflits sociaux, lesquels sont par tous, notamment par les syndicats, considérés comme nuisibles à la prospérité du capitalisme suédois.


Nonobstant les grands principes de la propagande internationale du parti, les social-démocrates suédois placèrent l'union politique avec la bourgeoisie de «leure » nation au-dessus de l'unité complète avec les prolétaires de toutes les nations et agirent contre l'intérêt du socialisme et contre l'intérêt de la démocratie.
Infidèles au psaume international chanté depuis ces jours les travailleurs suédois, grands producteurs d’aciers et devenus exportateurs « d’armes défensives », ont bénéficié du carnage de leurs frères européens et asiatiques. La conscience dans la politique de neutralité suivie par la Suède est autant éparpillée que dans les effets d’une bombe à fragmentation.

Le mythe des social-démocrates vertueux, bâtisseurs de l’État providence, est aussi battu en brèche par les controverses historiques qui se sont développées au cours des dix dernières années, entre autres au sujet des lois de stérilisation des déviants. Ces textes votés à l’unanimité dans les années 20, et donc avec le soutien des social-démocrates, organisaient la stérilisation forcée de certains déviants sociaux ou de minorités qui pouvaient ralentir la construction de l’État providence. Bien qu’appliquées surtout avant la deuxième guerre mondiale, ces lois ne seront pourtant abrogées qu’en 1976 après que l’anticonceptionnelle pillulle fut inventée en 1955 et commencé à être diffusé dans les années soixante dans toute l’Europe. Ce progrès (pour qui) scientifique permetait un contrôle des naissances fysiquement moins dramatique . La reconnaissance de ces excès et une certaine forme de repentance dans ces domaines ont tout de même laissé le sentiment assez profond que l’Etat providence des social-démocrates a été bâti à la serpe et que le totalitarisme doux n’a pas toujours été doux pour tous. (Il est important de signaler que concernant la double morale (ou absence de ) suédoise, la loi consentant la pratique de l’avortement légal date seulement de 1975).
Cela rappelle aussi la philosophie héritée et exprimée par la fameuse Hanna Arendt qui apostrophait équivoquement (un peu tard dans sa carrière de philologue américaine) que le totalitarisme est un résultat du déclin des classes et des États- Nations qui n’est pas un regroupement politique ou de groupe social mais une orientation pathologique de l’égo. Les assujettis volontaires au totalitarisme ne se sentent plus concernés par leur bien être mental ou par la survie de leur genre pas plus que de leur propre entité. Ce qu’ils veulent surtout éviter c’est d’être confrontés à leurs anxiétés vis à vis de la sollitude ou de l’expérience de ne plus être attachés au monde collectif et communautaire. Pour éviter cela ils communiront au calice de n’importe quelle organisation ou secte qui viendra permanement éteindre leur identité individuelle avec l’insistance d’une absolue et inconditionnelle loyalité (surtout fiscale). Ce cercle de fer et d’étoiles des nations communautaires sera la providente sécurité des assujettis qui viendra renforcer leur sens d’appartenance à la structure de la société.
Pour parodier créativement Hannah Arendt, on peut poser cette nouvelle définition de l'hyper-politisme ou plutôt de l'hyper étatisme contemporain : « La raison d'être de l'hyper étatisme contemporain des grandes fédérations occidentales est l'asservissement cognitif définitif des citoyens et son champ d'expérience est la déshumanisation avancée de la société » . Après cela, on ne peut plus se demander naïvement où et quand va s'installer définitivement cette citoyenneté psychotique de type méta-patriotique, néo-fédéraliste et toujours hyper guerrier. Ainsi, nous savons que, depuis quelques millénaires et jusqu'à nos jours, l'histoire de
l’(in)humanité s'est systématiquement confondue avec l'histoire de la guerre; mais - avec ce nouveau type de guerre -, nous assistons là, réellement, au début de la fin de la civilisation car l'identité symbolique du peuple avec ses humeurs et ses affects commence -pour la première fois dans l'histoire de l'humanité - à être usinée massivement et mondialement par ces nouvelles techniques de dépersonnalisation de masse orchestrées essentiellement par les deux grandes fédérations césaristes américaine et européenne.

Poussant cette doctrine pessimisme de Schopenhauer jusqu’au bout, on en vient jusqu’à faire de l’ennui le principe de la sociabilité. C’est cette peur de la solitude entretenue depuis la crêche jusque dans les curias des temples (mobbning), de se retrouver seul avec soi-même qui amène l’indiviudu à aller vers autrui. Mieux vaut-il se retrouver avec l’autre, peu importe qui pour nous distraire et nous empêcher d’être face à nous–mêmes. Le collectivisme communautaire inculque que le pire ennui que l’on puisse rencontrer, le moins endurable, c’est nous mêmes et que être seul avec soi n’est pas sencé être fort de son intégrité mais devenire un supplice.
Pourtant les individus ont toujours la tendence de vouloir s’évader de cette réalité collective par tous les moyens, si stupides ou si insignifiants soient-ils. La panoplie des moyens d’évasion est controllée par l’État : Loteries, alcool, sport. Combien ne peuvent traverser la vie que soutenus par le Prozac, par les anxiolytiques qui font la fortune de la compagnie pharmaceutique monopole nationale de l’État providence.
Si l’on prend le mot au sérieux, qu’est-ce que peut bien valoir la qualité d’une vie? Une prison , si l’idéal est de s’en évader par tous les moyens disponibles.
Pour cela l’établissement patrimonaliste garde aussi le control de l’aliénation au travers des journaux à potins qui sont des mines de jouissances où, dans son fauteuil, il est possible de prendre conscience des bonheurs, malheurs, déboires des vedettes locales ou mondiales, retenir l’enchaînement de leurs divorces, la qualité des reformatages faciaux ou fessiaux subis ou constater en graphique l’évolution de leur poids. Durant ce temps là c’est comme si on n’avait pas à vivre.

La vie est moche, mais que le spectacle de la vie est beau.

Décus par les États sacralisés plusieurs intellectuels suédois engagés, et devenus critiques par leur dystopies qui décrivaient que l’évolution intellectuelle et morale montrait que ce qui est vaincu et honni était l’idéalisme au lendemain des époques ou les utopies avaient foisonné, trouverons refuge dans le suicide tels: Karin Boye 1941, Stig Dagerman 1954 et Wilhem Moberg 1973, Harry Martinson 1978 et beaucoup d’autres. Il est partculièrement malsain d’être dissident intellectuel de l’établissement en Suède dans l’après guerre quand le triomphe du réalisme en tout domaine, l’infiltration, puis la domination brutale par cet esprit nouveau dans la vie, le théâtre, la philosophie, le roman, la poésie même, comme dans la peinture et la musique”, ou qui s’exprime dans la violence des polémiques. Renard concluait que le progrès scientifique paraissait avoir eu pour pendant le fléchissement des mœurs et du caractère.

Si la mortalité infantile est en Suède la plus basse du monde les suicides déja élevés parmis les adolescents suédois commencent à grimper en fléche depuis les années 1980 pour des raisons variables mais souvent socio-économiques telles que l’alcoolisme des parents et le désunissement des familles. Cette théorie demeure pourtant très controversée par la profession médicale, qui cherche le remède en acroissant le contrôle et l’intervention obstétriques plutôt que par l’intervention effective de l’assistance sociale comme le préconisent d’autres scientifiques qui mettent à jour la statistique trop discrète des suicides parmis les enfants (environ 2000 tentatives par an et 5 % d’accomplissement en 2003).
En 2001, 1552 personnes, adultes et enfants, meurent par suicides contre 519 par accidents routiers. La statisique augmente sauf dans celle du « Socialstyrelse » qui elle n’enregistre que 1130 suicides certains et 255 incertains en l’an 2000. Par ses propres statistique communiquées à l’organisation internationale WHO, la Suède se place elle même modèstement à la dixième place des taux de suicides dans les pays nordiques et baltes tout en prétextant une augmentation des suicides parmis ses immigrés.

Les enfants n’étant pas considérés comme des sujets juridiques, sont alors sanctionnés par des conventions sur lesquelles ils ne peuvent s’exprimer et qu’ils doivent pourtant subir. Ces conventions sont héritées uniquement et écrites par des adultes qui ne prennent pas suffisement en compte les besoins, les désirs et les opinions des enfants dans leur avenir universel. Pour celà il aurait fallut que les juristes d’esprit universel stipulent dans leurs articles des droits préventifs donnant à l’enfant, devenu majeur, le droit à postériori de mettre au banc le/les reponsables de la violation des ces fameux droits universels. Là encore la patrimonialité des grands sénateurs du droit international s’en est bien gardé.
Les nouveaux totalitarismes, qui jouent sur la persuasion et la manipulation, deviennent plus efficaces que les anciens, lesquels reposaient surtout sur la force. L’observateur n’est pas étonné que la réaction paradoxale d’abnégation et de soumission de l’individu traumatiquement exposé à une situation d’oppression (collective), soit ironiquement appelée « le syndrome de Stockholm ».

Pourtant rien de plus faible que le totalitaire, si l’on considère que, pour s’établir, il a dû tout détruire: faire la solitude en détruisant la famille et l’appeler la paix. Il a dû détruire toutes les conquêtes de la civilisation, non pas seulement les conquêtes socialistes, mais aussi celles des glorieuses révolutions bourgeoises. De peur qu’ils ne racontent aux voisins ce qui se passe réellement chez lui, il punit ses dissidents expatriés de la peine d’ostracisme. Il neutralise le Parlement en obligeant ses représentants à voter en harmonie avec le ou les partis (malheur à celui ou celle qui vote en dehors de la collectivité, il/elle sera considéré comme sauvage). Il élit lui-même les électeurs! Il n’a pas à abolire la Constitution, elle n’existe pas! Il fait des magistrats ses esclaves politiques, il négotie la liberté de la presse, celle qui garantit toutes les autres. C’est-à-dire qu’il a instauré le plus abominable des esclavages, celui de l’âme et de l’esprit.
Travesti des grandes conventions chimériques internationales, il statue sa vision exclusive des droits de l’enfant - son capital saturnien le plus chéri! Il tremble donc devant toute discussion, il avoue ainsi son impuissance, il sait que toute discussion le tuerait. Il doit mouler le cerveau des enfants dans son creusot du collectivisme et les laisser être infectés dans le privé par des jeux de violence et d’apprentissage de la criminalité. Par la pratique de la terreur silencieuse, il fait des institutions la plus grande école d’hypocrisie qu’on n’ait jamais connue: ce sera le plus affreux de ses crimes, celui dont les conséquences seront les plus difficiles à effacer.
Depuis le 11 septembre 2001 on voit apparaitre le spectre de la domination impérialiste du totalitarisme motivé par la peur, entretenue d’une manière aliénante, de la terreure.
La « démocratisation » de l’Afghanistan entraine celle de l’Iraq qui prépare celle de l’Iran qui entraine aussi celle du Soudan et du Tchad et bientôt celle de la Chine.
La fameuse téorie de l’effet domino est une nouvelle version de l’ancien grand jeu impérialiste qui comme Kipling l’a écrit ; « prendra fin quant tous seront détruits ».

Héritier bâtard du siècle des lumières et né républicain, le totalitarisme rededevint absolutiste et, forçant le roi au parjure, il légitime d’ores et déjà la future république, ouvrière et sociale. Il fera demain, sous la terreur, son plébiscite, pour consacrer le premier Consul. Il s’effondrera peut-être dans une guerre, qu’il craint, qu’il ne désire pas chez lui, mais dont, prisonnier de soi-même et de ses méthodes, il prépare tous les éléments, pour prolonger, dans l’agonie d’un peuple qui ne se préocupe plus de morale ou de responsabilité vis à vis de tiers inconnus.
La “terreure” rend chacun, comme le national-socialime vis à vis des juifs ou Staline des kulaks, un automat aliéné devenu incapable de jugement ou d’être jugé.
N’est ce pas une fois de plus déjá vu ...

Conclusions.

Comme dans les saunas, la courtoisie reste bien sûr en Suède une chaste obligation politique, absolue dans le débat modéré, pas seulement une forme de bienséance mais évitant de mettre à nu et au jour certains aspects moraux dans les antécédents de son l’histoire comme la féodalité mercantile restée discrète et l'ampleur de l'imposture commerciale. En Suède plus qu’ailleurs, celui qui cède à la colère ou qui s’enflamme d’indignation, dans la présentation vigoureuse de ses convictions ou de sa cause , est perçu comme un individu perturbateur inadapté au groupe. En revanche, celui qui écoute plus qu’il ne parle, qui s’exprime en faisant référence à des données proprement parlées et factuelles, et qui développe des raisonnements plus simples que logiques, est considéré comme quelqu’un qui contribue à résoudre voire éradiquer efficacement les problèmes collectifs.
Pionniers dans le nouveau totalitarisme - la Suède est un laboratoire d’expérimentation du contrôle sur un sujet isolé et de plus en plus asexué et les suédois ont démontré comment les techniques présentes peuvent être appliquées dans des conditions idéales - les suédois sont l'avertissement de ce qui nous attend probablement, à moins que nous ne prenions soin de résister au contrôle et à la centralisation, et à moins que nous nous souvenions que la politique et la justice ne doivent pas être déléguées mais doivent être au service des individus.

En Suède, comme aujourd’hui en Europe, la complexité croissante des débats publics appelle une démocratie parlementaire efficace et le repect ses conventions nationales et internationales reconnues par les États signataires. Jusqu’à présent, elle ne justifie pas l’implication politique de l’ensemble des sensibilités en amont des décisions et n’empêche pas non plus les éléments les plus démagogues d’invoquer des prétextes superficiels pour contester les décisions en aval.
Inventer, par exemple, l’outil institutionnel permettant le dialogue constant entre les groupes politiques et les gouvernement sur le traitement de ces questions, permettrait de réduire le déficit démocratique national et d’éliminer les mauvaises surprises de dernière heure, comme celles par exemple liées en Suède à l’élargissement de l’Union et à l’émancipation de la Riksbanken (Banque centrale et véritable temple au cœur de la société suédoise) du pouvoir exécutif du régime parlementaire.
En Suède, plus qu’ailleurs en Europe, des rapports d’une rectitude absolue avec l’argent public et des exigences fortes de transparence dans sa gestion doivent être intelligiblement présentés, pour rétablir la confiance dans le contrat social et le respect pour ceux à qui est confiée l’action publique. Pour cela il faut réviser le mandat électoral et peut être reconsidérer un scrutin proportionnel plurinominal.

L’administration se doit d’être aussi souple que possible et intelligible dans le repect réciproque des conventions. Un rejet officiel des corporatismes, une inspection des finances efficace à tous les nivaux, est devenu une nécessité impérative pour rétablir la confiance
dans les appareils redistributifs et éviter l’impasse dans laquelle s’engouffrent tant la gestion budgétaire de l’État que celui des systèmes de santé et de retraites, dont les fonds éparpillés dans la globalisation blanchissent sur les plages des Iles Off-shore.
Pourtant, aucun suédois ne sait lire ces rapports cryptiques, et une majorité d’individus continuent d’éspérér à une fortune matérielle et salutaire en spéculant déséspérement à la bourse, roue-casino éthérique ou en grattant leurs espoirs sur un billet de Lotto. Seul le papier sur lequel la transparence des rapports est noircie est d’une qualité et d’une blancheur absolue pour que l’argent public n’ait pas une fragrance différente que celle du privé !

Ce ne sont là que quelques éléments d’une culture politique affairiste totalement marquée par cette vision sociale-démocrate qui gardent un monopol lucratif sur les jeux de hazard et qui reflète le modèle du gouvernement suédois. Ils sont amenés à se diffuser dans le reste de l’Europe, tout simplement parce qu’ils prétendent constituer l’expression la meilleure et la plus aboutie des préférences démocratiques communes aux électeurs des pays de l’Union Européenne.
L’union européenne est depuis 1950 basiquement une entente des élites oligarchiques des nations de l’Europe par leur coopération à usurper et abolire les systêmes à vocation démocratique.

Un coup d’état lent et en douceur.

Les idées qui promettent la paix et la liberté des échanges trompent l’electeur mal informé.
Alors qu’il n’y a désormais plus un(e) militant(e) sensé(e) pour croire qu’un gouvernement de gauche viendrait à changer la société, tous les espoirs semblent permis avec cette entité spongieuse que serait « l’Europe » ! Le projet social-démocrate, abandonné depuis belle lurette dans le cadre de la République hexagonale, est transposé sur l’Union européenne et l’on va avec fébrilité bâtir des châteaux en Espagne : « Une Europe sociale elle ferait ceci pour les petits enfants, une Europe solidaire elle ferait cela, une Europe écologiste elle serait ainsi». La démocratie déjà offerte aux démagogues comme l'illustrait Aristophane n’avère qu’a la chute des nations et c’est là bien le but. Il n’y aura pas davantage d’« autre Europe » avec une Constitution différente, qu’il n’y aura d’« autre Suède » avec un gouvernement de gauche.
Et pourtant militer pour le « non » ne signifie pas être pro-européen, anti-européen ou « alter européen », mais seulement être pour la défense des intérêts et de la liberté des individus céans et à venire contre les nouvelles élites qui sont simplement venues singer les anciennes dans leurs pratiques.

Paradoxalement en Europe les méthodes de vote, qu’elles soient d’Hondt, de Hare ou de Sainte-Laguë sont différentes entre les vingt sept états membres.
Les gouvernements de coalition, s’ils rassemblent des partis souvent trop éloignés idéologiquement, rendent plus difficile la mise en place de grandes réformes proprement démocratiques.
Un des désavantages certains du scrutin proportionnel est qu'il morcèle le paysage politique s'il est appliqué dans un pays ou une région caractérisé(e) par un fort pluripartisme et surtout quant les minorités immigrées, religieuses, homosexuelles ou transexuelles et autres, sont démesurément mises en premier lieu devenant une forme de dictature des minorités aux dépens de la masse confondue.
Le recours aux systèmes de fusion permettent toutefois de réduire ensuite l'impact de ce phénomène sur la composition finale de l'assemblée ainsi élue pour en tirer les profits.
La représentativité des petits partis (plus facilement corruptibles) devient aussi une plateforme pour des partis extrémistes qui peuvent même devenir des voix déterminantes dans des gouvernements de coalition.
Contrairement au vote uninominal par circonscription, le lien devient faible entre l'élu et l'électeur, celui-ci ayant voté pour une liste et non pour une personne. Le problème ne se pose en revanche pas lorsque l'électeur peut recourir au vote préférentiel. La création de listes bloquées donne un grand pouvoir aux chefs de partis qui seuls décident de l'ordre des candidats dans sa liste et peuvent créer un système de dictature à l'intérieur d'un parti (d'où l'intérêt de la variante).
Enfin, le système de répartition des voix est souvent peu lisible pour l'électeur toujours mal averti et rend ce système de vote peu populaire favorisant l’abstention.

À quoi bon le Non du référendum (qui résultait en: « Causes toujours » ) puisque les parlementaires élus signent á l’encontre de la volonté du peuple (« Tais toi ») exprimé en 2008 « Casse toi, pauvre con » par Nicholas Sárközy de Nagy-Bócsa ; Président des francais.

Personne ne réussira le tour de magie de « réorienter l’idéologie de la construction européenne » dans un sens « moins ultra libéral » sans remettre en cause le pouvoir des capitalistes sur la sphère essentielle de l’activité humaine: l’économie. La seule « construction » qui aujourd’hui compte (mais ne pense pas) est celle du mouvement social coordonné à l’échelle continentale, nouvelle forme de « nomenklatura » d’un groupe qui exégèse du pouvoir par le truchement de l'État et qui prétend seul être à même d’imposer une harmonisation par le haut de la distribution des droits sociaux qui s’exercera de plus en plus par violations despotiques du droit de propriété et les impôt resteront fortement progressifs. Nous sommes de retour au pragmatisme libéral du Sieur Friedman ancient grand conseiller de Thatcher et de Pinochet.
Mais la « globalisation » des abus de pouvoirs et de ses crimes seront sans doute punis par la prise de conscience universelle des prochaines générations qui ne supporteront plus ces outrances. Ne soyons donc pas surpris si leurs jugements seront froids et impitoyables car elles n’auront pas d’autre choix face aux prédateurs de nos sociétés devenues cannibales.
Le mal est engendré par la faiblesse et la lâcheté de chacun. et une fois mis en place, ce système maléfique agit comme une organisation dotée d'un instinct organisationnel acquis.
L’Europe, le monde et les nations requièrent des dirigeants qui ne dévient jamais des principes d’une démoctratie véritable, même lorsque des hommes et des femmes plus faibles se réfugient craintivement sous la protection de chimères.
Sachons percevoir le futur que nous laissons par nos bassesses indélébiles à ces prochaines générations.
Finalement, ces nouvelles hétéronomies assistées des citoyens, en virtualisant « indolorement leur conscience de Soi, en allégeant artificiellement le poids de leurs responsabilités sociétales et en les verrouillant furtivement dans une apathie républicaine et dans un apragmatisme démocratique extrême, permettent de pré-identifier de nouvelles formes de sociétés totalement « stables , non plus pilotées par des « nucléocrates » et par des « énarques », mais pilotées par des « neurocrates » et par des « schizocrates » .

Elles vont devenir certainement à terme, à la fois le terminus politique de l'histoire et en même temps l'apogée post-étatique et néo-impériale de la dé-civilisation technocratique. On peut même envisager aujourd'hui pro-activement – uniquement pour les chercheurs non-étatisés des sciences humaines -, par anticipation créatrice, de nouvelles topologies de recherche dans la philosophie politique, dans les sciences sociales, dans les sciences politiques mais aussi bien sûr, dans les sciences militaires (devenues extrêmement importantes au XXème siècle) qui auraient pour lieu et pour objet les origines et la fin de la conscience symbolique et humaniste des citoyens et des peuples.


De la douce étatisation sociale «d’avant garde » de l’exemple suédois.

Les États modernes, en limitant savamment et furtivement la conscientisation et l'actualisation du « Self » de chaque citoyen, ont ainsi inventé une nouvelle forme de neutralisation invisible et très performante des contre-pouvoirs civiques. Ils ont bien compris que, moins les citoyens sont propriétaires de leur identité symbolique, de leur corps, de leur cognition et de leur socialité, plus le pouvoir politique est puissant par coercition charismatique et par confusion symbolico-identitaire sur le peuple.

L' État pseudo providence des années 80 avec ses protections sociales, avec ses leurres « assistanciels », avec ses menottes « assurancielles » et avec ses
« psychotropisations » socio anesthésiantes de masse s'est transformé en « État-ingérence » et en « État Intrusif » , scellé sur de nouveaux centres de gravité néo-totalitaires, panoptiques, furtifs et incestueux, épaulé par une panoplie d'institutions hyper sécuritaires, pseudo informationnelles et pseudo culturelles et pérennisé par des praxis « schizocratiques » de plus en plus socio dépersonnalisantes et démocidaires.

La plupart des soi-dites grandes démocraties fédérales occidentales actuelles, la plupart des républiques dites « constitutionnelles » et la plupart des méga technocraties sur militarisées contemporaines telles que l'Europe ou les États-unis, en structurant et en stimulant ouvertement ces processus de « désubjectivation » civique de masse, peuvent donc être qualifiées - en tant que systèmes hyper étatiques et hyper politiques – de méta fascistes et de méta totalitaires.

En œuvrant pour de telles politiques de « désubjectivation avancée » des citoyens, ces États ont inventé une nouvelle praxis totalitaire résolument efficace et particulièrement furtive grâce à ces nouvelles formes de sujétion civile extrêmement novatrices, secrètement despotiques et totalement invisibles !

Aux anciennes sujétions historiques impériales puis étatiques qui étaient essentiellement extérieures (qui bien sûr sont toujours opérationnelles), s'est donc ajouté tout récemment ce nouveau train de sujétions méta impériales où le citoyen occidental est aliéné à l'intérieur même de ses représentations mentales corporelles, cognitives et sociopolitiques les plus importantes – mais aussi les plus archaïques (désir de sécurisation, désir de reconnaissance, désir d'agression, etc.).

Accessoirement, ces nouvelles formes étatiques et post-étatiques de sujétion cognitive collective par virtualisation identitaire, par « psychotropisations » multiples et par technologisations psychiques, permettent notamment de transcender définitivement l'indépassable problématique scientifique de « la butée chimique et moléculaire » des neurotransmetteurs qui empêchait de « reformater » définitivement, dans une sorte de « Solution Finale Cognitive » , les représentations mentales des citoyens.

En usinant directement et industriellement les représentations mentales des citoyens, elles permettent donc aux États technocratiques, grâce à l'appui incestueux des scientifiques, d'accéder à un nouveau type de drogues quasi-parfaites et non identifiables comme telles, qui ont les avantages pro impériaux de contourner la barrière des neurotransmetteurs, d'être totalement furtives, d'être sans effets secondaires identifiables et de cibler directement, indolorement, furtivement et polytopiquement l'identité profonde des citoyens sur un large spectre étatique, modulable à volonté.
Ces méta drogues provoquent ainsi de nouvelles formes « terminales », jusqu'alors inconnues, d'accoutumance invisible et d'assuétude silencieuse par « schizophrénisation » de la personnalité des citoyens en les incitant à s'auto assujettir en boucle dans de merveilleuses conduites d'addictions médiatiques, numériques, électroniques, pseudo sportives, pornographiques, pseudo ludiques et chimiques, sans réelle conscience de leur intentionnalité autodestructrices ou souvent avec une pseudo conscience de leur pseudo intentionnalité évolutive…

Au total, nous assistons tous, béats et obséquieux, aux abolitions subreptices de notre vie privée, de nos libertés civiques et de notre virginité cognitive. Nous apprécions même, de plus en plus, notre nouvelle renaissance impériale de citoyens psychotiques républicains en citoyens schizophrènes fédéraux, sur usinés « psychotropiquement » , médiatiquement et pédagogiquement. De plus, nous devenons ainsi extrêmement fiers de collaborer électoralement, fiscalement, colonialement et pré-martialement à ces nouveaux méga États fédéraux.

Le pouvoir reste un attribut de puissance, lié à l’argent. Quoi que l’on fasse, on ne sortira de ce constat peu reluisant qu’en modifiant profondément la constitution actuelle et en revoyant notre vision du concept de démocratie.
Si en estimant qu’il paraît impossible de concevoir une démocratie en se basant sur la seule étymologie du terme, on peut sincèrement envisager des réformes incluant une vraie considération du peuple et de la volonté des individus.
Le système de majorité, est démocratique en soi, même si la majorité n’a pas forcément raison, c’est pourquoi il est nécessaire d’avoir un contre-pouvoir qui valorise la considération pour l’individu.
. Car enfin, le fait qu’une partie non négligeable de la population ne prenne pas la peine d’aller voter est forcément significatif de quelque chose. Ces gens n’ont plus confiance en la politique telle qu’elle existe et veulent exprimer un fort mécontentement et ne savent plus comment s’y prendre autrement que par l’oubli systématique abstentionniste. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas uniquement considérer cette abstention tel un manquement à ces devoirs civiques, car avant d’affirmer une telle chose, il faut remettre dans la balance tous ces citoyens et savoir pourquoi ils ne votent pas. De plus, le simple fait d’exclure les abstentionnistes est, en soi, antidémocratique. Les citoyens ont un devoir civique à accomplir qui passe par le scrutin mais la douloureuse impression d’être pris pour les dindons de la farce, d’être bercés de promesses puis sacrifiés sur l’autel du rendement, rend l’accomplissement de ce devoir plus qu’incertain. Il serait peut-être temps de se rendre compte que la démocratie n’est que le moment dit souverain qui donne le choix á l’individu de favoriser la main de celui qui va l’oppresser.
-L’européen sécularisé est devenu tel le chien ou le chrétien qui baisse la tête devant le bois qui vas le frapper.

À Stockholm, Törnrosa, la belle endormie au sourire énigmatique, garde sous son fard défait son silence d’or.
Faut-il attendre que le coq chante trois fois ?







Övriga genrer (Essä/Recension) av Jean-Raoul de Marcenac
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Publicerad 2008-09-03 08:28



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Jean-Raoul de Marcenac
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