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Den : "Jag älskar dig" är ett imperiöst hot


Franska glosor om "kärlek"

De “l’amour”.





“ Pourquoi ai-je de nouveau recours à l’écriture?
Il ne faut pas, chérie, poser de question si nette,
Car en vérité je n’ai rien à te dire;
Tes chères mains toutefois recevront ce billet. ”
Goethe.


Sur les charniers des amours déchirés et leurs champs de batailles, les blessures les plus vives sont plus ressenties de par ce que l’on voit que de par ce que l’on sait.
L’inverse devient évident devant l’injustice ou la victime doit démontrer et prouver son savoir à travers le voile du mensonge et de l’indiférence.

Décrire “L’amour” résulte en un gachis du language puisque l’on dira toujours trop ou trop peu.
C’est pour cela que les artistes exellent dans leurs parodies car on ne peut dire, écrire et redire sans faire le deuil de sa sincérité. Orphée ne se retourne pas.

Pour qu’il soit, “l’amour” doit être de par l’imaginaire, le décrire c’est sacrifier la langue et l’écriture. Le language de l’imaginaire devient l’instrument de l’utopie. Une facon d’éradiquer l’amour lui même et les esprits qui conversent entres eux car ils ne communiquent que de par le language de la nature.

Lorsque l’enivrement et l’euphorie cessent, arrive l’incident. Si futile qu’il soit, l’incident va attirer à lui toutes les formes de language et va faire tomber le voile noir de la Maya dans la thébahide ou les soeurs de Médée attendent leur prochain sacrifice aux Arpies.
Le tissu des incidents est d’une effroyable futilité qui, alliée au plus grand sérieux, se déchaîne d’une manière proprement inconvenante. Il se produit une obscénité aussi grande que chez Sade quand le pape sodomise un dindon.

“L’amour”, cette expression d’enfant rêveur à travers un corps d’adulte qui avait cessé de penser, devient sujet de souffrance et, comme la souffrance épouvante l’enfant, elle attire les larmes.
L’adulte qui ne supporte pas les larmes de l’enfant, pense. C’est à partir de ce moment qu’il devient un adulte responsable, capable de discerner “l’amour”, lequel n’est qu’un prolongement du tètement de l’amour altruiste dépourvu d’intérêts personels.
Pour maîtriser son rôle d’adulte responsable, il faut se libérer de “l’amour” par l’ablation douloureuse et sortir du concept atopique indivisis ou l’on était de par la relation amoureuse à la fois: père-enfant et mère de soi-même, de l’autre et de son (ses) enfants.

“L’amour” qui est fini s’éloigne dans un autre monde que l’on appelle la réalité, tel un vaisseau aux voiles déchirées dont les lanternes ne cessent de clignoter mystiquement.

Mais pourtant la fièvre du language reste pathologiquement infectieuse. C’est pour cela que je cherche à disserter sur “l’amour”. Un peu comme un autiste qui tripote quelque chose sans le voir, j’entretiens en l’irritant ma derrnière blessure amoureuse pour ne pas être considéré comme fou ou devenir moi-même le parent d’un schisophrène.
Car si les névroses et psychoses s’entretiennent et se répercutent de générations en générations, c’est bien souvent par le fait de l’aliénation du parent qui décu entretient verbalement ”l’amour”, étouffant en son sein l’esprit de l’enfant victime. De par ses larmes, ”l’amoureuse” (x) décue raconte et entretient un mythe de la douleur et finit par ne plus pouvoir vivre sans la présence de l’intertlocuteur empathique et innocent qui subit cette version de vérité unilatérale.
Cette interprétation artistique du “vrai” par le message du corps aux dépends de la vérité et de l’esprit .

”Comme elle exerce tout pouvoir sur lui, je me réserve pour lui, du tout savoir sur elle.”

L’être décu par l’inévitable fin anticlimactique de ”l’amour” extatique se met traumatiquement à recréer les bulles de l’incertitude de conduite de l’ex-être aimé, de son
changement de personalité, de son exclusion, de son désespoir etc.
Les uns après les autres, les arguments se succèdent dans un ordre indéterminé afin de cautériser partiellement les pustulences de la blessure narcissiste.
Il est vrai que l’impôt moral est décidé par la société qui pénalise plus aujourd’hui la passion que le sexe. L’amour devient aussi une obscénité précisément par le fait qu’il soit mis à la place du sexuel. Il suffit de voir, au quotidien du consommateur, combien fesses de nos autobus sont barbouillées de culs.

Combien de fois encore dois-je toujours m’accuser de trouver refuge à “l’amour” au travers de la littérature? Ou-bien devrais-je sentencieusement déclarer que face à “l’amour” mieux vaut penser avec son cul que biaiser de par son coeur (esprit) et assumer ensuite les conséquences de ce renversement ?
Renversement qui semble déplorable et défaitiste mais qui est une réaction certainement salutaire et reconstructive.
Une profilaxie à “l’amour”.
Une préservation contre le :”je t’aime” qui s’apostrophe quelque fois par l’expansion d’un prénom. Le je t’aime est sans plus d’emploi du fait qu’il est balbutié et émis libre de toute conséquence et de contrainte sociale. C’est un paradoxe exhorbitant qui peut être sublime et sollennel tout autant qu’érotique ou pornographique . Il n’a d’autre référent que sa profération. C’est un performatique.
Nietzsche, qui n’était certainement pas un surhomme, face à “l’amour” nous mettait en garde, écrivant: “qu’à nos riques et périls n’avons nous pas dit cent fois l’insupportable du malheur amoureux et la nécessité d’en sortir?” Si nous voulons guérir, il faut croire aux symptomes et le “je t’aime” en est un.

Quelle réponse avoir du je t’aime?
Attendre tel Pélléas de Méllisande le ”moi aussi”?
Le je t’aime de Pélléas auquel la réponse de Méllisande est un Amen à une requête impérieuse quasi-menacante. Que serait -il advenu du scénario de l’irréel si par un retour d’écho centenaire elle y eut répondu: ”moi non plus”.
Enfin que reste t-il du je t’aime pseudo-servile proféré, sinon le: Je, plus con que celui du parti opposé qui semble disposer aujourd’hui du droit de réponse et qui, après avoir valorisé l’offrande, se met à compter.
Les Carmencitas des faubourgs, qui ont perdu l’innocence avant leur puberté et qui font cour aux marquises de Montreuil et à Madona et autres Toscas de nos jours, s’accroupissent sur les hommes du pouvoir pour être violées.
Il ne faut surtout plus dépenser le mot, plutôt s’en abstenir.

La libération de l’homme doit se faire aussi par l’évincement des artifices et des leurres distribués par la société matrimonière qui parle au nom de l’humanité.

L’homme qui aime doit se battre !


Jean-Raoul de Marcenac.






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Publicerad 2008-08-27 12:54



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  Havsbris
Har jag fel, eller
du -hatar- kärleken?
typ...

tror du inte att när man
är i kär i någon, kan det
vara villkorlös och ren?
Kärleken och sex har
med varandra att göra,
när man vill kompletera
det som är andlig med
fysiskt... Platoniska
rellationer finns dock,
utan att man kan säga
att är hälsosamma...

Jag vet vad jag säger,
verkar som du kan ditt
med, vilken kultur!! Men
det som är historia kan
inte användas på sec.XXI,
även om l´amour será
toujours de l´amour!!!

kram
bisou ;o)
2008-08-29

  Maria Zena Viklund
och jag bara njuter men fattar inte ett dugg!
2008-08-27
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Jean-Raoul de Marcenac
Jean-Raoul de Marcenac